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L'innovation constitue aujourd'hui l'un des piliers essentiels de la compétitivité des entreprises françaises. Face à une concurrence internationale accrue et aux défis technologiques émergents, la recherche et développement (R&D) représente un investissement stratégique incontournable. Pourtant, de nombreux dirigeants peinent à identifier et mobiliser les multiples sources de financement disponibles pour soutenir leurs projets innovants.
Lorsque l'on évoque le financement de la R&D en France, la plupart des dirigeants pensent immédiatement au Crédit d'Impôt Recherche (CIR), dispositif phare de la politique publique française d'incitation à l'innovation. Si ce mécanisme fiscal demeure effectivement central dans l'écosystème français, il ne représente qu'une facette d'un paysage bien plus riche et diversifié. Cette vision réductrice prive de nombreuses entreprises d'opportunités significatives de financement, qu'il s'agisse de subventions directes, de partenariats stratégiques ou de dispositifs européens particulièrement généreux.
La France dispose d'un écosystème particulièrement riche en matière de financement de la recherche, combinant dispositifs publics, mécanismes fiscaux incitatifs et partenariats stratégiques. Cette diversité, si elle offre des opportunités considérables, peut également apparaître complexe à appréhender pour les décideurs d'entreprise cherchant à optimiser leurs ressources dédiées à l'innovation.
L'État français maintient un engagement fort en faveur de la recherche à travers la mission interministérielle recherche et enseignement supérieur (MIRES). Cette structure centralise l'allocation des ressources publiques vers les universités, les organismes publics de recherche comme le CNRS, l'INSERM ou l'INRAE, ainsi que vers les agences de financement spécialisées.
Pour les entreprises, cette architecture publique représente une opportunité d'accès à des partenariats qualifiés avec des laboratoires de recherche reconnus. Les collaborations avec ces organismes permettent non seulement de bénéficier de leur expertise scientifique, mais aussi d'accéder indirectement aux financements publics qui les soutiennent.
L'ANR constitue l'un des principaux instruments de financement public de la recherche en France. À travers ses appels à projets compétitifs, elle distribue annuellement plusieurs centaines de millions d'euros. Ces dispositifs présentent un intérêt particulier pour les entreprises capables de démontrer la dimension scientifique et l'impact socio-économique de leurs projets.
Les Investissements d'Avenir ont évolué vers le PIA 4 (2021-2025), doté de 20 milliards d'euros, intégré au plan France 2030. Les dispositifs historiques IDEX, Labex et Equipex du PIA 1 se poursuivent pour les projets déjà labellisés, mais les nouveaux financements s'organisent autour des stratégies d'accélération pour l'innovation et des programmes prioritaires de recherche PPR.
Les conseils régionaux et autres collectivités locales développent de plus en plus leurs propres stratégies de soutien à la recherche et à l'innovation. Ces financements territoriaux présentent l'avantage d'être plus proches des réalités économiques locales et souvent plus accessibles pour les PME et ETI.
Les fonds européens, notamment le FEDER, sont fréquemment mobilisés par les collectivités pour soutenir des projets de recherche collaborative. Cette dimension européenne permet aux entreprises françaises de s'inscrire dans des dynamiques d'innovation à l'échelle continentale.
Entré en vigueur le 14 mars 2024, le C3IV constitue un dispositif incitatif majeur pour la transition énergétique industrielle. Il cible quatre filières stratégiques :
Le C3IV s'inscrit dans la stratégie européenne de souveraineté industrielle verte et constitue l'une des mesures les plus incitatives d'Europe dans ce domaine.
La Commission européenne, à travers Horizon Europe et ses programmes spécialisés comme l'ERC ou les Actions Marie Sklodowska-Curie, représente une source majeure de financement pour la recherche collaborative. Ces dispositifs encouragent les partenariats transnationaux et permettent aux entreprises françaises de développer leurs capacités d'innovation en réseau avec les meilleurs acteurs européens.
Pour 2025, Horizon Europe mobilise 7,3 milliards d’euros avec une répartition stratégique :
Cette orientation confirme les priorités européennes en matière de double transition écologique et numérique.
Le CIR constitue l'un des dispositifs fiscaux les plus généreux au monde pour soutenir la R&D des entreprises. Il permet de déduire 30% des dépenses de recherche (jusqu'à 100 millions d'euros) et 5% au-delà, directement de l'impôt sur les sociétés. Cette mesure incitative transforme les coûts de R&D en véritables investissements stratégiques.
L'optimisation du CIR nécessite une approche rigoureuse de la documentation et de la qualification des activités de recherche. Les entreprises les plus performantes intègrent cette dimension fiscale dès la conception de leurs projets d'innovation, maximisant ainsi le retour sur investissement de leurs dépenses de R&D.
Créé par la Loi de finances 2022, le CICo constitue un mécanisme fiscal particulièrement attractif pour les entreprises engagées dans des collaborations de recherche authentiques avec des Organismes de Recherche et de Diffusion des Connaissances (ORDC) agréés. Ce dispositif temporaire (contrats conclus entre 2022 et 2025) offre un crédit d'impôt de 50% pour les PME et 40% pour les autres entreprises, dans la limite de 6 millions d'euros de dépenses éligibles par an.
À la différence du CIR, le CICo exige une collaboration effective impliquant un objectif commun, une répartition des travaux, un partage des risques et une contribution minimale de 10% par l'ORDC. Cette approche partenariale représente un levier stratégique majeur pour combiner excellence scientifique et optimisation fiscale, constituant un complément particulièrement pertinent au CIR traditionnel.
Les collaborations entre entreprises, qu'elles prennent la forme de chaires industrielles, de laboratoires communs ou de consortiums de recherche, permettent de partager les coûts et les risques associés aux projets d'innovation. Ces partenariats favorisent également les transferts de technologie et l'accès à des expertises complémentaires.
Les partenariats public-privé représentent une modalité particulièrement intéressante, combinant l'excellence scientifique des laboratoires publics avec les objectifs d'application industrielle des entreprises. Ces collaborations bénéficient souvent de financements publics spécifiques et permettent un accès privilégié aux résultats de la recherche publique.
Les fondations privées, comme la Fondation Bettencourt-Schueller ou la Fondation ARC, financent des projets de recherche dans des domaines spécifiques. Ces fondations sont quasi exclusivement orientées vers la recherche publique (universités, organismes publics, associations à but non lucratif). Elles n’accordent généralement pas de financements directs aux entreprises privées à but lucratif pour leurs projets de R&D industrielle.
Les universités et organismes publics développent de plus en plus une approche contractuelle de leurs relations avec les entreprises. Ces contrats de recherche permettent un financement direct de projets spécifiques, tout en garantissant un accès privilégié aux résultats et aux expertises développées.
Cette approche contractuelle présente l'avantage de la flexibilité et de la réactivité, permettant aux entreprises de répondre rapidement à des besoins d'innovation spécifiques. Elle favorise également le développement de relations durables entre les acteurs publics et privés de la recherche.
Les établissements de recherche développent de plus en plus leurs capacités de valorisation à travers la vente de prestations, l'exploitation de brevets et de licences, ou la création de start-ups. Cette évolution ouvre de nouvelles opportunités pour les entreprises, qu'elles soient en position d'acquérir des technologies ou de développer des partenariats stratégiques.
La création de start-ups issues de la recherche publique constitue un mécanisme particulièrement dynamique de transfert technologique. Ces jeunes entreprises peuvent devenir des partenaires privilégiés ou des cibles d'acquisition pour les groupes industriels en quête d'innovation.
Les contrats doctoraux financés par les écoles doctorales constituent un mécanisme essentiel de formation des futurs chercheurs. Pour les entreprises, ces dispositifs représentent une opportunité d'accès à des compétences scientifiques de haut niveau, notamment à travers les thèses CIFRE qui permettent un financement partagé entre secteur public et privé.
A ce sujet, le salaire minimum des doctorants CIFRE a été revalorisé :
L’entreprise reçoit une subvention de 14 000 € par an pendant 3 ans, et les dépenses restent éligibles au CIR
Les bourses et programmes internationaux, comme Fulbright ou Chateaubriand, favorisent la mobilité des chercheurs et l'ouverture internationale des projets de recherche. Ces dispositifs peuvent constituer des leviers intéressants pour les entreprises cherchant à développer leurs capacités d'innovation à l'international.
La multiplicité des sources de financement disponibles nécessite une approche stratégique intégrée. Les entreprises les plus performantes en matière d'innovation développent des stratégies de financement diversifiées, combinant plusieurs dispositifs pour maximiser leurs ressources dédiées à la R&D.
L'anticipation et la planification constituent des éléments clés de succès. Les appels à projets publics suivent généralement des calendriers prévisibles, permettant aux entreprises de préparer leurs dossiers en amont. De même, l'optimisation fiscale du CIR nécessite une documentation rigoureuse et une structuration appropriée des projets de recherche.
La dimension collaborative représente également un facteur déterminant. Les projets associant plusieurs partenaires, qu'ils soient publics ou privés, bénéficient généralement d'un accès privilégié aux financements publics et permettent une mutualisation des risques et des expertises.
La France dispose d'un écosystème de financement de la recherche particulièrement riche et diversifié. Pour les dirigeants d'entreprise, la maîtrise de ces différents dispositifs constitue un avantage concurrentiel majeur dans la course à l'innovation. L'enjeu consiste à développer une approche stratégique intégrée, combinant financement public, mécanismes fiscaux incitatifs et partenariats stratégiques pour maximiser l'impact des investissements en R&D.
Cette approche nécessite une expertise spécialisée, une veille permanente sur l'évolution des dispositifs disponibles, mais également une collaboration étroite avec les différents acteurs publics et privés de l'écosystème. La construction de relations durables avec les organismes de recherche, les agences de financement et les partenaires industriels constitue un facteur déterminant de succès dans l'accès aux financements et la réussite des projets d'innovation.
Face à cette complexité, des entreprises comme Deeplog, forte d'une expérience et d'un réseau bâti depuis plus de 10 ans dans l'accompagnement des entreprises, permettent aux dirigeants de gagner un temps précieux et de maximiser leurs chances de réussite. Cette expertise spécialisée s'avère particulièrement précieuse dans un environnement où l'optimisation des ressources dédiées à l'innovation devient un enjeu stratégique majeur pour maintenir sa compétitivité.
⚠️ Le paysage du financement de la R&D évolue rapidement. Il est recommandé de vérifier régulièrement les évolutions réglementaires, particulièrement concernant les dispositifs fiscaux qui peuvent être modifiés lors des lois de finances annuelles.
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